source : directmatin.fr

Environnement, festival Atmosphères et Marion

Long time no see… Oui, mea culpa ! J’ai fait un petit break avant la rentrée mais me revoilà en pleine forme, prête à vous faire partager encore et toujours l’actualité de la belle Marion !

Et justement, en me renseignant un peu sur ce qu’elle a récemment fait et sur ce qui s’est dit sur elle, je suis tombée sur un super interview réalisée et publiée par Paris Match, que vous pouvez retrouver ci-dessous (je tiens à préciser à nouveau que cet interview appartient à Paris Match !). En voici le contenu, bonne lecture !

« La comédienne est la marraine du festival Atmosphères, consacré au cinéma écologique. L’occasion de revenir sur les raisons de son engagement.

Paris Match. Quel rôle votre éducation a tenu dans votre sensibilisation à l’écologie ?
Marion Cotillard. Mes parents nous ont responsabilisés très tôt, mes frères et moi. Notre éducation était fondée sur le respect des autres et de notre environnement. Après une enfance en banlieue parisienne, nous sommes partis vivre dans le Loiret lorsque j’avais 11 ans. Mes grands-parents paternels étaient maraîchers en Bretagne. De quoi se sentir proche de la terre !

L’un de vos premiers rôles est celui de Macha, dans «La belle verte» de Coline Serreau…
Coline était en avance sur son temps. En 1996, il n’y avait pas la prise de conscience que nous connaissons aujourd’hui. J’ai été très sensible au scénario, il m’a interpellée. A sa sortie, le film était considéré un peu comme un ovni, farfelu.

Quels sont les films qui ont signé votre engagement ?
«Rangoon» de John Boorman est un film qui m’a profondément marquée. J’ai découvert la Birmanie et Aung San Suu Kyi, dont je reste une grande admiratrice. Mais c’est plutôt la lecture qui nourrit mon engagement, avec Pierre Rabhi, Théodore Monod ou encore Wangari Maathai.

Pourquoi êtes-vous devenue une militante de Greenpeace en 2001 ?
Je me sentais très seule avec mes convictions. Ceux qui m’entouraient à l’époque, même s’ils ne me jugeaient pas méchamment, étaient… moqueurs. Je n’étais pas du tout dans une démarche militante, mais je me suis tournée vers Greenpeace et j’ai fait la connaissance de Suzana del Toro qui m’a redonné la joie de vivre. Je n’étais plus seule, je trouvais enfin ma place. D’ailleurs, pour moi, il ne s’agit pas d’un engagement mais plutôt d’un choix de vie. Puis j’ai rencontré Nicolas Hulot et, surtout, Pierre Rabhi. Pour moi, c’est un sage. La première fois que je l’ai vu, je me sentais comme une fan de rock’n’roll qui se retrouve devant Elvis Presley !

La vie que vous menez au quotidien n’est-elle pas en contradiction avec vos convictions ?
Oui, je pollue, je prends très souvent l’avion, je vis pleinement dans mon temps. Il y a un paradoxe, et j’en suis consciente. Tout est une question d’équilibre.

Quels sont vos espoirs pour la Cop21 ?
Je trouve rassurant de voir les dirigeants prendre position sur un sujet si important. Après, il faut évidemment que ce soit suivi d’effets. Les promesses sont une chose, encore faut-il les tenir !

Quelle sera votre participation ?
Je soutiendrai des projets artistiques qui me semblent cohérents et, bien sûr, le festival Atmosphères, dont j’ai accepté d’être la marraine aux côtés du climatologue Jean Jouzel. Ce festival est le premier grand événement en vue de la Cop21. Toutes les formes d’art y sont représentées : des projections de films, des tables rondes et des conférences, un salon avec une cinquantaine d’exposants créateurs, un fashion lab… Je suis impatiente d’y être !

Le début de l’année 2015 est le plus chaud depuis 1880. N’êtes-vous jamais découragée ?
Je suis plutôt de nature optimiste. Je pense que toute maladie a son remède, mais le temps presse.

Vous êtes parfois critiquée pour vos prises de position. Que répondez-vous aux sceptiques ?
Mon temps est précieux, je n’ai pas envie de le perdre. Il existe une expression anglaise que j’aime bien : « Get a life ! »

Quel lien faites-vous entre culture et engagement ?
Mon engagement n’est pas lié à mon métier. Je suis une vraie passionnée et si je n’avais pas été une comédienne reconnue, j’aurais aussi décroché mon téléphone pour me rapprocher d’associations. J’aurais tout fait pour rencontrer Pierre, Nicolas, Hubert Reeves, Edgar Morin…, tous ces gens qui me fascinent, et, qui sait… Mais mon statut accélère la faisabilité de telles rencontres, c’est vrai. »

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